Toujours au fond de l’auvergne, et toujours à l’hôtel, du coup je profite pour poser quelques lignes sur ce blog. Non pas pour compter mes journées de boulot, cela n’est pas des plus passionnants.
Mais comme je viens de finir quelques bouquins, je m’en viens donner mon avis. Comme ça en plus ça m’occupe, vu que le discours présidentiel présent sur au moins trois chaînes ce soir ne m’intéresse que très peu (En plus, il décale un film qui avait l’air pas mal, fait chier).
Donc voilà une de mes dernières lectures : Jakabok, le démon de Gutenberg (Mister B-Gone, en V.O). Dernier ouvrage de Clive Barker maître es horreur britannique a qui l’on doit le mythique film Hellraiser et les recueils de nouvelles des livres de sang.
Un petit livre (au sens propre, il n’est pas bien épais) fort agréable, qui commence comme une autobiographie du narrateur, pour changer d'orientation en cours de route et aller vers un final qui pars complètement en cacahouète.
Le narrateur, c’est Jakabok Botch (Démon du neuvième cercle de son état). Qui grandit brimé par un père violent (Venant d’un démon c’est étonnant) et qui se réfugie dans l’écriture pour s’inventer des solutions de vie nouvelles.
Seulement être écrivain (même apprenti) chez les démons s’est mal vu, du coup le paternel Botch, brûle les écrits et son fils avec.
Le démon étant une matière quasi ininflammable le fils s’en sort (Bien amoché quand même, faudrait pas déconner) et s’enfuit. Tel est le point de départ du bouquin. La suite étant la narration des aventures de Jakabok au travers des cercles de l’enfer, du monde des humains jusqu’au dénouement final.
Petite particularité de l’ouvrage le narrateur (donc Jakabok) est prisonnier du livre (Subtil hein ?) vous découvrirez pourquoi au cours de la lecture.
Bref, c’est plutôt bien foutu et ça se lit d’une traite.
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